Suite à l’article de Var Matin du 22 octobre 2016, nous souhaitons vous apporter les précisions suivantes: nous l’avons dit en conseil municipal et nous le redisons, il n’était pas nécessaire d’augmenter les impôts locaux à Hyères de 8,3% en 2015 et de 5,2% en 2016 en baissant le taux d’abattement qui corrige la valeur locative, surtout lorsque les salaires et les retraites n’augmentent pas ou très peu et que les artisans et les commerçants du centre ville souffrent.

Pour certains propriétaires occupants, qui sont de modestes retraités, la taxe foncière représente un mois de leur retraite et certains d’entre eux ne pourront bientôt plus rester dans leurs logements.

Mais à cette augmentation, s’ajoute celle de la taxe d’habitation perçue par TPM sous la responsabilité d’Hubert Falco (LR) et les 19% d’augmentation des impôts locaux perçus par le département dirigé par Marc Giraud (LR). Cela fait beaucoup, surtout quand pendant la campagne électorale, il avait été promis de ne pas augmenter les impôts.

La baisse de la dotation versée par l’Etat ne saurait tout justifier.

Elle impose certainement de revoir la gestion de la ville, ses priorités, doit on ouvrir un nouveau musée ? La promenade entre le port et l’Ayguade est elle utile?

Elle oblige surtout d’accélérer les synergies avec l’agglomération pour trouver des économies. Le budget de fonctionnement de la ville est de 100 millions d’€. La baisse de la DGF est de moins de 2% par an.

Cette baisse a été imposée par le Gouvernement de la Gauche pour réduire les dépenses publiques de 50 milliards et ramener le déficit budgétaire de la France à 3% en 2017, conformément aux engagements pris avec l’Union Européenne.

Par contre, il faut prendre en compte la vente par la ville, à chaque conseil municipal, des baux emphytéotiques qui rapportent, entre 2 et 3 millions d’€ de recettes supplémentaires par an pour le budget d’investissement.

Lors de la primaire de la Droite, tous les candidats ont annoncé vouloir réduire les dépenses publiques de 100 milliards € soit deux fois plus que l’actuel Gouvernement, alors que la France sera à moins de 3% de déficit. Doit on se préparer à une nouvelle augmentation des impôts locaux 2017 pour compenser une nouvelle baisse de la dotation de l’Etat, du prochain Gouvernement?

En tout état de cause, une limite a été atteinte. Ces augmentations réduisent le pouvoir d’achat des Hyérois et l’attractivité de la ville. Nous demandons à Jean-Pierre Giran de faire des choix dans les investissements de la ville et de trouver au sein de la future Métropole de vraies économies pour réduire la fiscalité locale.