En application de l’article 6 du règlement intérieur, je souhaite, lors du conseil municipal du 28 octobre 2016, vous poser une question d’actualité au nom du Groupe Agir pour Hyères au sujet de la lutte contre le charançon rouge.

Le palmier et en particulier le Phoenix canariensis a très largement contribué au développement économique de notre ville par son attrait pour les touristes. Il est devenu l’emblème de notre cité « Hyères les Palmiers » et un élément esthétique structurant de nos espaces verts et de nos jardins. C’est un patrimoine commun que nous devons préserver.

Aujourd’hui un ravageur de type Rynchophorus ferrugineus appelé communément charançon rouge ou CRP vient bouleverser cet équilibre. En valeur patrimoniale, la perte subie est inestimable car de nombreux palmiers centenaires ont été perdus. L’inefficacité des traitements individuels sous quelque forme que ce soit est clairement démontrée et la seule stratégie qui s’impose aujourd’hui reste l’organisation d’une lutte collective coordonnée.

Pour atteindre cet objectif, l’endothérapie à base de Revive, apparaît, selon la conclusion de l’ANSES (avis du 26/02/2016) comme la solution optimale pour faire régresser la population des CRP. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un traitement anodin et sa mise en œuvre à l’échelle d’une territorialité, doit être limitée dans le temps dans le respect de la réglementation avec pour objectifs :

– Obtenir un effet choc destiné à entrainer la régression effective du CRP.

– Eviter de créer un risque de chute des palmiers fragilisés

Limiter l’utilisation d’un produit phytosanitaire en milieu urbain.

Une première campagne a pu traiter 400 palmiers. Une seconde campagne de 600 palmiers est prévue sur 2017. Si sur la forme, nous pouvons nous réjouir de cette démarche,  sur le fond aucune solution à cette endémie ne sera apportée à terme, si seuls les palmiers municipaux sont traités’ A l’instar de la démonstration actuelle sur le territoire de la CAVEM qui nous apporte de nombreux enseignements, les associations qui militent au sein du CMSP, sont prêtes à s’engager aux côtés des collectivités territoriales. Ce Collectif travaille actuellement à la mise au point d’un outil d’aide à la mise en place de l’organisation d’un plan de lutte collective.

Ma question est la suivante : comment mieux impliquer les particuliers et pourquoi ne pas tirer les enseignements de la démarche des Elus de la CAVEM?

Dans l’attente de connaître votre réponse, Monsieur le Député Maire, nous vous prions de croire à l’expression de nos sincères salutations