Discours prononcé par William Seemuller à l’occasion de la clôture de la campagne du 1er tour.
Chères Hyéroises, chers Hyérois, chers amis, chers camarades,
Le plaisir de se retrouver ensemble et de partager avec Marie-Françoise et Jean-Pierre, cette dernière étape des élections départementales. Nous avons choisi deux candidats de valeur, implantés dans leur ville, sérieux, reconnus dans leur responsabilité professionnelle, aimés par leur famille, par leurs amis. Deux candidats qui non seulement partagent nos valeurs humanistes mais les mettent en pratique, chaque jour, au sein du CCAS ou au sein de l’association de réinsertion des anciens prisonniers. Leur humanité ce n’est pas des mots, mais des actes.
Ils vont gagner dimanche car ils ont déjà gagné nos cœurs et du cœur à la raison il n’y a qu’un pas. Ils vont donc gagner car ils nous ressemblent. Ils ont envie d’Agir pour Hyères et pour le Var.
Ils sont portés comme pour les municipales par cette envie de bousculer le paysage politique varois. Rien n’est écrit, rien n’est figé, et lorsque j’entends dire « la Gauche ne peut pas gagner ici à Hyères », je vous pose une question : Qui a gagné à Paris ? Qui a gagné à Lyon ? Qui a gagné à Avignon ? La Gauche bien sur, demain ou après demain. C’est inéluctable. Je ne rêve pas, je travaille. Je ne délire pas, je siège en votre nom au sein du conseil municipal et depuis cette assemblée, je dis, la Gauche détient l’avenir de cette ville, de ce département. Pourquoi?
Parce qu’elle porte un projet et des valeurs pour cette ville et ce département.
1. Le projet, c’est de favoriser une croissance qui respecte et protège l’environnement, une croissance qui crée des emplois et qui finance notre modèle social.
2. Ce projet, c’est d’investir dans la transition énergétique et les réseaux à hauts débits pour attirer les entreprises que recherchent de l’énergie à faible coût et des réseaux connectés.
3. Ce projet, c’est de valoriser le tourisme toute l’année et pas seulement deux mois.
4. Ce projet, c’est de donner à nos agriculteurs, nos artisans, nos commerçants, nos pêcheurs la priorité à la qualité, au circuit court, à la traçabilité. C’est par des appels d’offre leur garantir des commandes et en finir avec le système des centres commerciaux, véritables « porte avions de la mondialisation dérèglementée. »
5. Ce projet, c’est de donner aux employés et aux fonctionnaires, des formations, des responsabilités et d’organiser un vrai dialogue social pour améliorer les conditions de travail.
Nous avions un projet pour la ville et je vois la crédibilité que nous avons gagné en un an.
Nous avons un projet pour le département, il est sérieux et crédible.
Comme pour le Gouvernement, il n’y a pas de secret, il faut du travail, partir du réel et s’inscrire dans une démarche qui prend du temps. Il faut redonner confiance, investir, mobiliser toutes nos forces et croire en l’avenir.
J’ai confiance dans Manuel Valls car il ne triche pas. Il prend les problèmes les uns après les autres. Sans sectarisme, sans préjugé, avec bon sens. Il prend ses responsabilités. Même si parfois, il pourrait faire mieux. Il avance, il corrige, il trace sa route. Il a une obsession « relancer la machine, créer des emplois, redonner aux services publics accessibilité et efficacité, protéger notre modèle social. »
Et si de temps en temps, vous avez des états d’âmes, vous trouvez que cela ne va pas assez vite, posez vous la question : Quel héritage nous a laissé 10 ans de Gouvernement de Droite?
Une montagne de dette, un champ dévasté d’entreprises offertes aux grands prédateurs de la finances, une société fracturée par la haine de l’autre.
Bravo Monsieur Sarkozy, bravo Monsieur Buisson, bravo Monsieur Balkany, bravo Monsieur Copé et merci pour vos leçons. Un conseil, restez au Quatar à faire des conférences pour les multimillionnaires.
Nous, nous avons de la mémoire et nous n’avons pas envie que le fruits des efforts des Français qui commencent à fleurir, soient cueillis pas d’autres.
L’extrême Droite, est-ce un un parti ou une entreprise familiale de photocopie politique. Vous avez constaté, du Pas de Calais à l’Ariège, de l’Alsace au Morbihan, le même tract, la même affiche, les mêmes photos, quelque soit le canton, le candidat, la situation économique. Une France uniforme et en uniforme. Ce n’est pas notre vision de la démocratie.
Mais revenons au canton de Hyères Sud et la dernière lettre du Député Maire. Elle mérite toute votre attention. Sur la photo, les candidats, le député maire et le Président de TPM.
Alors n’est-ce pas le moment, d’interroger ses messieurs sur leur bilan, pour nous, les Hyerois?
Où est la gare multimodale? Où sont les logements accessibles? Où sont les pistes cyclables? Où sont les foyers pour nos anciens? Où est le port du Levant? Où est le réseau de bus qui dessert les fractions? Où est l’antenne de l’INRA pour aider les horticulteurs? Où est l’antenne de l’université pour travailler avec le Parc National dans la mise en œuvre concrète du développement durable?
Triste bilan et en réponse à cette lettre, je dirai :
1. Il était inutile d’augmenter les impôts locaux de 4,8%
2. Les commerçants et les artisans attendent toujours « l’essor économique » et la possibilité des jeunes de « vivre au pays »
3. Après 3 réorganisations et la démission de 2 DGS en un an, personne ne comprend, comment fonctionnent les services municipaux ?
4. Malgré un plan de communication extraordinaire, la démocratie est en panne, les commissions en sommeil, et les élus de la majorité au ordre.
5. Jamais Hyères n’a été aussi faible en influence. Il suffit de lire le contrat de plan État Region qui en dehors d’Olbia ne prévoit rien pour Hyères, pas de sous-terrain pour le carrefour de la Gare, pas de déménagement du Golf Hôtel, par d’investissement pour le Grand site de Giens.
Une année perdue, alors la meilleure réponse sera dans les urnes.
Vous, vous avez le choix entre : Marie-Françoise et Jean-Pierre ou Jean-Pierre et Marie-Françoise. N’hésitez pas. J’en profite pour remercier tous les amis Radicaux de leur soutien. Remercier tous les militants et les bénévoles qui ont collé 400 affiches, distribué 25 000 programmes, argumenté pendant 9 semaines sur tous les marchés, tous les quartiers de la ville. Je vous remercie d’être là, ce soir, fidèles au rendez-vous de la démocratie.
Nous nous sommes inscrits dans cette belle tradition des hommes et des femmes qui se battent pour leur conviction, pour leur idée, pour leur territoire. De ces hommes et de ces femmes qui n’ont pas peur, ni à Paris, ni à Copenhague, ni à Tunis. En 1945, lors de la première élection municipale dans le Var, la SFIO a conquit 80% des villes. A Hyères, parmi les résistants, autour d’Édouard Cordier, est venu siéger Jules Allegre, le Grand Père de Marie-Françoise, et mon Grand Oncle. Ces hommes et ces femmes, issus de ses années sombres, étaient nourris par l’esprit de la résistance, par l’amour de ce drapeau Bleu, blanc, rouge, et l’espoir d’un monde meilleur. Jaurès écrit « c’est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source » Ne les oublions jamais et construisons l’avenir avec les racines de l’histoire. Dimanche votez pour ceux qui se battent pour notre République, notre canton, notre ville.