Pour donner suite au Conseil municipal du vendredi 30 mars 2018 et à l’article paru dans Var matin ce jour, je tiens à préciser les points suivants relatifs aux 8 548 logements prévus dans le Plan Local d’Urbanisme 2016-2026.

Le taux d’occupation moyen calculé par l’INSEE à Hyères est bien de 1,48 habitant/logement.
Mais ce taux correspond à tous les types de logements, les existants, les anciens, les nouveaux, les vacants ou pas, les insalubres et les neufs. Nous rappelons qu’en centre ville par exemple, il a été identifié plus de 2 000 logements vacants.

Nous considérons qu’appliquer un taux de 1,48 à des logements neufs n’est pas pertinent. Du fait de la forte demande, les logements neufs vont attirer en priorité des familles, et selon la taille des logements livrés, nous pouvons retenir un taux moyen de 3 habitants/logement plutôt que de 1,48.

C’est donc bien 25 644 habitants nouveaux qu’il faut inscrire au PLU, soit une population totale de l’ordre de 85 644 habitants en 2026.

Nous considérons qu’au delà de 60 000 habitants notre ville perdra son cadre de vie et sa dimension humaine. Nous avons indiqué au Maire, la nécessité de limiter cette croissance, qui a défiguré les villes des Alpes-Maritimes, et d’agir dans trois directions en matière d’urbanisme : accélérer le réaménagement des logements du centre-ville et du Val des Rougières, préempter pour construire de l’habitat dans des zones commerciales en déclin (grand Var), développer les logements dans des zones actives comme la Crestade et la gare.

Nous sommes opposés à la densification des Bosquets, des Rougières ou du Pyanet.

Enfin, nous rappelons l’asphyxie complète des transports entre Hyères et la Métropole et l’incapacité du PDU de prévoir une ligne de transport collectif en site propre pour Hyères avant 2025.

Nous regrettons vivement que cette polémique ne puisse faire l’objet d’un travail constructif en commission et que la question du projet alimentaire de territoire n’ait pas trouvé de réponse positive.